{ Story in NYC... } En haut des marches...

Publié le par La chronique de Charly

Chers lecteurs,

que diriez-vous d’un petit retour aux sources, je veux bien évidemment parler de notre voyage commencé quelques articles plus tôt dans cette ville absolutely crazy qu’est New York City ! Humm, je vois le petit sourire sur le coin de vos lèvres… Alors enfilez vos Moon-boots, religion à New York en plein hiver, c'est reparti… 

 

 Avec un petit pincement au cœur nous sortons de ce petit paradis, joyaux de verdure au cœur de Manhattan, j’ai nommé Central Park ! Petit pincement qui ne fut qu’éphémère grâce à l’apparition d’un panneau connu mondialement : 5th Avenue !
 
Petit exercice pour vous chers lecteurs, installez-vous confortablement, ouvrez une page Google, entrez-y « Plan de Manhattan », cliquez sur « Maps » et là le jeu commence, retrouvez l’intersection 5th AV et E 82 ST (5ème Avenue et 82ème rue Est), placez le petit bonhomme à cet endroit et profitez, savourez… Vous y êtes, pile en face du célèbre MET, le Metropolitan Museum of Art ! Certains d’entre vous se poseront la question : est-elle rentrée dans le musée, l’a-t-elle visité ? Je ne serais pas honteuse de vous répondre que NON (et j’assume !) Le MET doit regorger de mille et un trésors, j’ai d’ailleurs lu il y a quelques temps un article sur une exposition de bijoux aux inspirations égyptiennes… Mais non, nous ne sommes pas allés visiter le musée. Pourquoi ? Tout simplement parce que le chef d’œuvre se trouve là, face à vous, dans la rue, dans cette atmosphère New Yorkaise, vous ne me croyez pas, laissez moi quelques lignes pour vous le prouver.
 
Suivez-moi… Nous foulons le pavé de 5th Avenue, nous voici arrivés face au MET, nous commençons l’ascension du parvis du musée, une marche puis deux puis dix, nous voici arrivés en haut des marches, asseyez-vous et fermez les yeux… Il fait froid, vous êtes bien emmitouflés dans votre gros manteaux, une grosse écharpe autour du cou et des petits gants pour protéger le bout de vos doigts, vous n’avez pas froid, seule la petite brise vient vous caresser le visage. A présent écoutez, au début vous n’entendrez qu’un brouhaha, un mélange un peu fouillis de conversations que vous n’arrivez pas à identifier, de moteurs et de klaxons provenant de ce flux ininterrompu de voitures qui ne cessent de défiler devant vous. Mais ce tumulte assourdissant peut très facilement devenir une douce mélodie, vous pouvez le domptez, faites-le. Vos yeux sont toujours clos, forcez-vous à distinguer une voix, une seule, une voix aigüe serait peut-être plus facile à repérer. Il est temps à présent de vous imprégner du visuel offert face à vous, vous êtes en haut des marches, tel le lion sur son rocher, la vie New-Yorkaise est là, à vos pieds, vous avez soudainement l’impression qu’il vous suffit de vous pencher pour la saisir, pour qu’elle soit à vous, qu’elle vous appartienne. Observons-la.
 
Quoi de plus facile que de commencer par le bruit des talons de ces New-Yorkaises stylisées jusqu’au bout des ongles, elles passent devant vous ignorant que vous les « décortiquez ». Les New-Yorkaises ne se déplacent jamais en groupe, à la place elles préfèrent marcher seule ou à deux. Comment se faire repérer lorsqu’on se déplace en banc ? Prenez l’exemple des poissons, ils semblent tous identiques et pourtant ils ont chacun leur particularité, c’est ce qu’ont compris les New-Yorkaises. A notre tour donc de trouver ce petit truc en plus qu’elles ont et qui nous fait tant envie, pour ma part du moins. Elles ont cette façon de déambuler, du haut de leurs talons de 12, en pleine maitrise de l’exercice, rien ne leur résiste. Vous pourrez très facilement admirer leurs longues jambes, elles ne portent que très rarement des pantalons, qu’elles délaissent au profit de jupes et robes.
A l’abri du froid dans leurs manteaux chauds et élégants, elles ne sortent jamais sans au bras droit - le dernier sac à main dont elles ont été les victimes d’une liste d’attente de plusieurs mois (la New-Yorkaise est persévérante !) A la main gauche – leur fidèle téléphone portable.
 
Ces jeunes filles nées et élevées dans ce royaume de l’Upper East Side vivent dans un autre monde, un monde que nous admirons actuellement, du haut de nos marches, l’unique façon d’exprimer une légère supériorité illusoire sur un univers si distant et inaccessible… Elles sont là, possédant richesse et pouvoir, jeunesse et beauté. Elles sont aujourd’hui en cours de devenir les grandes femmes de demain… On les regarde, on s’en inspire, elles nous déçoivent parfois, mais on leur pardonne, on les imite… L’Upper East Side, de l’intérieur, doit ressembler à une jungle, aujourd’hui au sommet, demain tout en bas. Il faut rivaliser chaque jour, dégainer le carnet d’adresses à chaque minute, être sans cesse reine de la bienséance, héritière d’un nom dont le prestige résonne à chaque coin de rue. 
 
Relevons la tête chers lecteurs, toutes ces New Yorkaises peuvent bien profiter de leurs Louboutin, de leurs manteaux de fourrure, de leurs collections Vuitton et de leurs parures Tiffany, tout ce glamour les prive de l’essentiel ! Un régime draconien qui leur interdit d’approcher ces si délicieuses baraques à hot dog. D’ailleurs regardez en contrebas, il y en a une… Cela vous tente ? C’est ma tournée !
  

Publié dans Voyage à NYC, Story in NYC

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D
<br /> j'en reviens pas je viens seulement de découvrir cette article! j'ai adoré! cette déscription ressemble à s'y méprendre à celle faîte dans mes bouquins preférés " L'ACCRO DU SHOPPING A ......" tu<br /> as vraiment l'âme d'un écrivain J'ADORE.......<br /> <br /> <br />
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